Un des malheurs de cette histoire, c'est que beaucoup
de déçus de Rawat (ou d'autres 'maîtres' miraculeux)
vont passer leur vie à chercher de groupe en groupe
quelque chose qui n'existe pas, croyant le trouver,
puis finalement déçus, etc etc
sans jamais remettre en question l'objet de leur quête.

Il y a des réalités qui sont difficiles à admettre.

Sans parler du fait qu'on trouve effectivement une
certaine tranquillité dans cet enfermement psychologique,
mais à quel prix !!

Ca ne vous rappelle pas l'histoire de la grenouille et
de son petit univers réduit à la taille de sa mare ?

Quelle ironie !!

Rawat est au fond du puits, et il y entraine les autres.
Pour poursuivre l'analogie, un des problèmes lorsqu'on
sort du puits c'est qu'il faut se réhabituer à la lumière du jour,
- la vraie, et qu'il faut se refaire des muscles pour aller un
peu plus loin .............. Mais on y arrive très bien !

en fait qd on est englué dans une histoire comme ça ,on vit par procuration une vie idéalisée qu'on aimerait avoir mais que l'on sait que l'on n'aura pas ; le rêve d'être auprès du guru, dans son ombre peut alimenter une vie tristounette  ; les ados de ma génération (pas moi) rêvaient devant les histoire d'amour des romans photos en s'imaginant que ces histoires à l'eau de rose lde bonheur facile et pas cher leur arriveraient un jour, et elles étudiaient les processus dans ces livres d'images pour apprendre à reconnaître les signes ;
Mais qd la réalité nous rattrape c'est une autre paire de manches !
Je me rappelle à Toulouse, une amie premie avait organisé un atelier de couture dans son grenier où l'on fabriquait de belles choses avec des beaux tissus pour les envoyer a la 'divine' Marolyn ; rien n'était trop beau pour elle, elle incarnait un idéal de jeune femme  que  l'on espérait  peut-être atteindre un jour plus ou moins consciemment  Mais nous étions toutes fauchées en ce temps-là et les jolies robes c'était pas trop dans nos moyens, mais pour Marolyn ça valait le coup ! Je ne sais pas comment tout cela s'est terminé d'ailleurs parce que la couture c'était pas passionnant mais c'était sympa d'y aller de temps en temps pour être au milieu des tissus et des enfants qui dormaient sous le tulle à cause des moustiques.
Je suis tellement heureuse d'avoir récupéré mes facultés intellectuelles et d'être capable de réfléchir par moi-même ce qui était tabou à l'époque !
Ah une mare et un bon bouquin, quel panard ! et aucun guru pour me dire ce que je dois faire pour le satisfaire !

Tout à fait. D'autant plus qu'il y a une jouissance associée,
le 'service' béatifiant ...........

Je pense que le masochisme (et dans une certaine mesure le sadisme associé des 'petits chefs') est un des moteurs possibles.

Flagrant chez certains, d'après mon expérience.

Avec comme corollaire, comme tu le soulignes,
l'impossibilité pour eux de le reconnaitre -
sauf avec le recul et un peu de chance s'ils
s'en sortent !!