Salut Michel, Jean Michel, Praline et les autres qui me liront

Je sais plus, j'ai la mémoire qui flanche, j me souviens plus très bien, c'était pas sur la corniche c'est sûr, une maison en centre ville avec 2 ou 3 étages . J"ai détesté cet endroit, l'ambiance, la souffrance et le mal être extrême de certains et ce qui s'y passait. L'événement de l'automutilation de cette fille avait sonné certains d'entre nous, d'autres semblaient totalement indifférents, l'incident  avait été passé sous silence dés le lendemain, je crois que j'ai encore été déplacé peu de temps après. En fait j'observais tout ce qui se passait dans tous ces ashrams et je n'y comprenais rien et en plus comme tout m'inquiétais au plus haut point je n'avais aucune expérience de méditation (ce qui m'a peut être épargné des désillusions). Mais je crois que je m'y collais quand même car j"avais peur et que j"étais comme anesthésie par je ne sais quoi, pas par le pseudo pouvoir du Rat Ouate. Il n'étais pas là, omnipotent, omniscient à me surveiller comme un Big Brother ou me protéger comme un ange gardien.
Je crois que cette anesthésie mentale c'est nous même entre nous qui nous la faisions, qui nous surveillions (le plus souvent) ou nous protégions (parfois heureusement); ce  qui m'a peut être emmené du côté des surveilleurs / protecteurs, sans doute certains cadres dirigeants avaient dû s'apercevoir de ma posture et avaient voulu en tirer parti plutôt que de me laisser là, j'aurais pu être un danger pour la cohésion de cette grande arnaque . Je ne faisais pas partie du clan fermé des abuseurs / manipulateurs, bien au contraire. Je n'ai jamais amené qui que ce soit à la conne essence; avec humour je pourrais dire que dans ce scénario de film très très noir j'ai plutôt été un agent infiltré.