chapt 4
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Posted by: rescue ®

09/03/2010, 19:31:33

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Salut les amis du mauvais vieux temps
( 73 à 81 pour ma part, sans compter les années de récupération, et c'est pas encore fini ! ) 

Quelques détails rapides sur:

La protection rapprochée
du gros mégalo; lors de mes gardes à la résidence de Reigate (j'étais équipé d'une radio Motorola ) j'ai eu une seule fois une alerte, un mec qui avait une injonction de la police locale de ne pas s'approcher, il venait de sauter par dessus la clôture électrifiée, j'ai alerté le chef de la sécu avec le code chiffré signalant une intrusion, le body guard perso du patron est sorti illico sur la terrasse avec la main sur le holster de son gun, moi j'ai avancé tranquillement sur le mec au cas où il se mettrait à courir pour le rattraper et finalement, il a simplement été raccompagné gentiment vers la sortie, il voulait juste parler au big boss. ( en passant, une petite description de la propriété : une mini ferme pour les enfants avec cheval, mouton, poules et canards et aussi une énorme bufflesse laitière pour la mozzarella de la "sainte famille" le tout entretenu par un fermier cockney d'opérette et puis un grand jardin potager avec son jardinier italien authentique,  il était pas pote avec la maffia italienne friquée qui grouillait autour du seigneur des lieux, et encore, un garage avec dedans 1 Rolls Royce, 1 Ferrari, 1 Range Rover, 1 Mercédès 600 et 1 Mini tracteur Dayhatsu.
Y avait une cuisinière anorexique qui nous refilait les restes du goulu comme si c'était des reliques saintes, de toutes façons la bouffe indienne c'était meilleur que le macrobiotique qu'on mangeait et moi j'avais toujours faim.

La sécu du baise pieds (darshan)
était délirante; 1 mec ou 1 fille tous les 2 mètres (de toute origine nationale pour reconnaitre si y avait pas des importuns, des aspirants de notre pays ), on faisait les phisio comme dans les boîtes, y fallait regarder chaque personne qui passait pour voir si elle avait rien dans les mains, son comportement, si elle allait bien, pas speed ou trop émotionnée et tout ça, sinon on le faisait sortir par des ouvertures dans le long couloir en colimaçon. Ça durait des heures et les gens nous regardaient comme si on était les anges gardiens du Saigneur. Quand on se retrouvait en poste prés du saint des saints ( la salle ou y se faisait peloter ses petits petons tous gras ), on ne marchait plus sur terre, on était déjà au paradis, c'était dense, parfum entêtant de gardénia, musique pop new age, pleurs, regards complices et sourires du guru envers ses plus zélés serviteurs et fortunés donateurs, le même body guard qui tenait chacun par les épaules pour l'éjecter avant qu'il bave sur les socquettes en soie blanche.

Bon c'est tout pour le moment
Bon appétit et bonne bourre à tous ( ça ! ça me manquait à l'époque, j'avais à peine 20 ans et encore puceau mais déjà abstinent )
                 






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