on était au milieu des autres personnes dans la rue : le marchand de pralines de la rue st Rome, les marchands de bijoux ambulants et d'encens et autres mandalas sur tissus, et c'était logique de "faire de la propagation" dans la rue passante, on était comme à la chasse aux papillons, on essayait de capter l'attention des gens ; mais en fait je ne crois pas qu'une seule personne ait été séduite par notre démarche ; d'ailleurs ce genre d'action n'a pas été tellement fréquent je crois, enfin moi je n'avais pas envie de bosser de toutes façons donc je n'étais pas d'une grande utilité...
c'est dommage qu'à cette époque il n'y ait pas eu un-e seul-e adulte dans la MLD pour nous dire : eh ! les jeunes apprenez un métier ou faites des études au lieu d'aller cueillir les âmes innocentes dans la rue ! au contraire on nous disait : à partir de maintenant votre vie entière doit être au service du Maître et de la propagation : Quel que soient les moyens, quoiqu'il en soit ça ne mange pas de pain !
je les trouvais un peu fêlés tu me fais rire jean-michel parce que toi tu l'étais aussi fêlé forcément non ? (smiley)
j'écoutais hier deux concerti pour piano de Mendelshon (N Marriner, M Perahia ; proprement divin !